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• Lot n° 183 Rambaramp présenté debout, le corps peint pour une cérémonie. La taille est cerclée d’une ceinture d’écorce, le sexe en érection couvert d’un ornement en feuille de bananier. Le visage, soigneusement modelé, arbore une expression saisissante et déterminée. Dans chaque main, il tient des offrandes : mâchoires et dents de cochon. Bois surmodelé de matière végétale, terre et pigments naturels, cordelette, écorce, fibre végétale, crâne, dents et mâchoires de cochon, toile d’araignée géante, ancien tissu de coton. Quelques fissures du temps et petites fragilités. Île de Malekula, Vanuatu. 161 × 61 cm Provenance : • Pierre Robin, Paris, acheté en 1990. • Collection Liliane et Michel Durand-Dessert, Paris. Cette impressionnante effigie, haute de plus d’un mètre soixante, témoigne du raffinement et de la complexité des traditions rituelles de Malekula. Le rambaramp était destiné à incarner un personnage de haut rang, dont la présence était perpétuée par le biais de ces figures imposantes. Peint et orné d’éléments végétaux, il symbolisait l’énergie vitale et la transmission du pouvoir. Ses mains serrent des offrandes emblématiques, mâchoires et dents de cochon, marqueurs de richesse et de prestige dans la culture locale. Chaque détail de cet assemblage, depuis la ceinture d’écorce jusqu’au modelé expressif du visage, traduit l’importance de son rôle cérémoniel et sa fonction au sein de la communauté.