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  • Lot n° 76 MILHAUD (Darius) [& Jean COCTEAU]. Le Bœuf sur le Toit ou the Nothing Doing Bar. Paris, Éditions de La Sirène, 1920. In-folio broché, couv. imprimée. Couverture insolée avec légères traces de mouillures claires, qqs petites déchirures au dos. [4] ff. (faux-titre, titre et préface de Jean Cocteau), 56 pp. de partition (Le Bœuf sur le Toit / Cinéma-Symphonie sur des Airs Sud-Américains / Réduction pour piano à 4 mains par l'Auteur). Grande déchirure sans manque en page de titre. Édition originale ornée d'une lithographie originale de Raoul DUFY en frontispice. Cette ""farce imaginée et réglée par Jean Cocteau"" fut créée à Paris le 21 février 1920 à la Comédie des Champs Élysées, dans un décor de Raoul Dufy. Très beau double envoi autographe signé de Jean Cocteau et Darius Milhaud à leurs chers amis, les ""admirables artistes"" de cirque Paul, François et Albert FRATELLINI (août 1920), en souvenir de leur collaboration ; envoi répété aux mêmes par Darius Milhaud en regard de la page 1 (""mes interprètes que j'aime tant""). Les frères Fratellini, clowns au cirque Médrano, avaient justement interprété les acrobates de cette célèbre pièce musicale de D. Milhaud sur un scénario de Jean Cocteau, et dont le titre s'inspire d'un tango brésilien. On y joint un deuxième exemplaire, sans envoi (dos restauré, marges usées par endroits). Milhaud avait prévu cette pièce pour accompagner un film muet de Charlie Chaplin, avant que Cocteau ne le persuade de la mettre en scène sous la forme d'une pantomime pour acrobates et clowns. Les décors sont signés Raoul Dufy, les costumes et les grands masques sont de Guy-Pierre Fauconnet. La première est donnée en février 1920 au Théâtre des Champs-Élysées avec un orchestre de vingt-cinq musiciens, dans un programme qui comprend également Trois petites pièces montées, écrites par Erik Satie pour le spectacle, le ballet Adieu New York de Georges Auric, et Cocardes de Francis Poulenc. Le décor est celui d'un bar fréquenté par de nombreux personnages : un boxeur, un nain, une dame à la mode, une femme rousse déguisée en homme, un bookmaker, un gentleman en tenue de soirée, etc. La composition musicale est empreinte d'influences sud-américaine mais sur une structure de rondeau, dans l'esprit de Couperin ou Rameau. En 1921, Le bœuf sur le toit a donné son nom à un cabaret-bar parisien à la mode, très fréquenté par Cocteau, Milhaud, Georges Auric ou Arthur Rubinstein. Les musiciens de jazz des autres clubs parisiens s'y réunissaient également pour y jouer jusque tard dans la nuit, ce qui donna naissance à l'expression ""faire un bœuf"".
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