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  • Lot n° 416 [CATHERINE II (Impératrice)]. Théâtre de l'Hermitage de Catherine II, Impératrice de Russie ; composé par cette Princesse, par plusieurs personnes de sa Société intime, et par quelques Ministres étrangers. (Ces pièces ont été composées en Langue française, et représentées par des Acteurs Français sur le Théâtre particulier de l'Impératrice, appelé l'Hermitage, devant cette Princesse et sa Société intime, à la fin de 1787 et dans l'hiver de 1788.) Paris, F. Buisson, An 7 de la République (1798-1799). 2 volumes in-8 demi-chagrin vert, dos lisses ornés, titre et tomaison dorés, filet doré sur les plats (reliure milieu 19e s.). Portrait de Catherine II gravé en frontispice. Première édition française publiée par Jean Castéra. Dans ce recueil de pièces, 6 auraient été écrite par l'Impératrice, les autres supposés dramaturges font partie de son cercle rapproché : Mlle Aufrène, le grand chambellon Chouwalof, le comte de Gobentzel (ambassadeur de l'Empereur auprès de la Cour de Saint-Petersbourg), le Français D'Estat, le Prince de Ligne (général autrichien), le favori de l'Impératrice Alexandre Momonof, le comte de Ségur (ministre de France en Russie) et le sénateur Strogonof. ""L'édition originale, s.l.n.d. (Saint-Petersbourg, 1788-1789), 4 vol. in-8, contient diverses pièces de plus que le recueil publié par Castera ; quelques-unes ont subi d'importantes coupures"" Barbier, IV, 688-689. Selon Quérard (Supercheries littéraires, I, 659), la paternité de ces différentes pièces est contestable ; il cite à ce propos Pierre-René Auguis qui, tout en attribuant par erreur la publication au comte de Ségur à la place de Castéra, s'interroge en ces termes : ""Est-ce qu'elles ne seraient point par hasard de ce baron de Grimm, qui s'était fait de la littérature un instrument pour devenir un personnage politique? Et M. de Ségur (...) lui-même n'aurait-il point eu par hasard assez d'empire sur lui pour faire taire l'amour-propre de l'auteur devant le devoir du courtisan?"" Quérard rappelle également que Barbier, quant à lui, ""dit ce théâtre composé par 'différents auteurs français', qu'il eut pu nommer mais il s'en est abstenu"". Rare. (Réf. Boutchik, n°66)
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