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  • Lot n° 152 Henri LANDIER (1935) Les bateaux au Blavet Huile sur toile 19 x 27 cm Signé et daté en haut à gauche Landier 79 Cette œuvre appartient à une série de compositions sur les cimetières de bateaux qui sillonnent le Blavet, près de Lorient, en Bretagne. Landier découvre ces amoncellements d’épaves en mai 1979, une vingtaine d’années avant que ne s’y intéresse le photographe Yann Arthus-Bertrand. « Tout est passionnant - écrit-il à son épouse - : la matière des bois pourris, les volumes de ces monstres marins qui semblent dormir là, ou au contraire les arêtes vives des bastingages ou des membrures qui ressemblent à des côtes » (Jean-Pierre Guicciardi, Henri Landier, Le peintre des métamorphoses, p.89). Henri Landier est un peintre et graveur français né en 1935. Il s’installe à Montmartre à l’âge de 17 ans, chez le peintre Jean d’Esparbès, rue Saint-Vincent. Il s’inscrit à l’École des Arts Appliqués puis aux cours du matin de l’École des Beaux-Arts où il apprend à maîtriser le dessin. Il fait des portraits de ses amis et peint les rues de la capitale à la nuit tombée. Sa palette est sombre et sa touche épaisse. Ses compositions d’alors ne sont pas sans rappeler la première période de Van Gogh. À l’hiver 1954, il s’engage dans la marine marchande comme pilotin avant de devenir lieutenant. Pendant cinq ans, il sillonne les mers du globe et dessine sans relâche tout ce qui s’offre à ses yeux. De retour à Paris, il se lie d’amitié avec de nombreuses personnalités dont Alain Bonnefoit, Gen Paul, Monique Morelli, Georges Brassens, Pierre Mac Orlan ou encore Jacques Prévert. C’est à l’atelier Lacourière-Frelaut qu’il se perfectionne en tant que graveur. Il y rencontre Buffet, Picasso, Alechinsky ou encore Miró. Marcel Mannequin, quant à lui, lui enseigne la lithographie. Ses œuvres sont exposées dans plusieurs galeries dont la Galerie des Orfèvres, chez Robert Candillier, Agnès de L’Isle et au Nouvel Essor. Ayant commencé par des compositions sombres et foisonnâtes, Henri Landier s’est progressivement dirigé vers un style lumineux et épuré. Dans une quête d’exploration perpétuelle, il n’a cessé de se renouveler tout en conservant un style figuratif qui lui est cher. Il a fait l’objet de nombreuses expositions, notamment en France, en Italie, aux Pays-Bas, aux États-Unis et Inde. Depuis 1975, il peint dans un grand atelier situé au 1 rue Tourlaque, à Montmartre.

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