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  • Lot n° 197 Othon COUBINE (Boskovice 1883 - Marseille 1969) Prophète Jérémie, d’après Michel-Ange Huile sur toile 75 x 60,5 cm Un certificat de Ph Dr. Rea Michalová sera remis à l’acquéreur. Le tableau Prophète Jérémie (d’après Michel-Ange) est une œuvre rare et fascinante d’Othon Coubine. Il fait partie d’un ensemble inspiré de la célèbre fresque de Michel-Ange sur le plafond de la Chapelle Sixtine (1508-1512). La Chapelle Sixtine est l’une des œuvres les plus célèbres et admirées de Michel-Ange. En 1508, le Pape Jules II lui commande la décoration du plafond, avec l’idée d’y représenter douze apôtres assis sur des trônes. Michel-Ange aurait trouvé ce projet “plutôt pauvre” et a proposé une version plus contemporaine avec au centre des scènes de la Genèse, des épisodes de l’Ancien Testament, ainsi que de nombreuses figures de prophètes, Sibylles et ancêtres du Christ et autres. Le travail a duré quatre ans, et le résultat a dépassé toutes les attentes. Le plafond de la Chapelle Sixtine est devenu une référence en matière de perfection artistique et intellectuelle. Le peintre Vasari l’a même surnommé "l’Académie du dessin", un lieu d’inspiration pour tous les artistes vivant à Rome. Parmi ces figures, la Sibylle Érythréenne occupe une niche voûtée (quatrième espace à gauche de l’autel). Dans ces niches, sept prophètes et cinq sibylles sont assis en alternance sur des trônes de marbre. Jérémie est le premier représenté à la gauche de l’autel. Il est représenté de façon très pensive de façon a représenté le deuil de la destruction de Jérusalem. Cependant, certains experts interprètent ce personnage comme étant le crypto-portrait de Michelangelo, dans lequel l’artiste se lamente de ses péchés. Nous savons que Coubine a étudié les principes classiques de composition des grands maîtres, en particulier pendant la Première Guerre mondiale. Il a également réalisé deux autres copies d’œuvres classiques : une d’après Eugène Delacroix (1798-1863) et une autre d’après Nicolas Poussin (1594-1665), toutes deux conservées à la Galerie de la Ville de Prague. L’exemple des grands maîtres a certainement joué un rôle décisif dans son passage du cubo-expressionnisme au (néo)classicisme. Ces œuvres lui ont confirmé que son nouvel axe artistique était le bon. À un certain moment, les maîtres anciens sont devenus pour lui un refuge face à une réalité aliénante. [ … ]Sa fascination pour Michel-Ange Buonarotti apparaît aussi dans cinq gravures qu’il a réalisées tardivement pour illustrer les sonnets du maître, dans une traduction poétique de František Halas. Extraits du certificat de Ph Dr. Rea Michalová traduits de la langue tchèque.
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