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  • Lot n° 322 [COMBLES (M. de, ou BECOMBES)]. Caquire, Parodie de Zaïre, par Mr. de Vessaire. Seconde édition, considérablement enmerdée. Chio, Imprimerie d'Avalons, sd (c. 1780). In-12 broché, sans couverture. Un curieux frontispice gravé et 104 pp. 2e édition de cette rare pièce scatologique par un ancien avocat à la cour lyonnais, M. de Combles "homme facétieux et fécond en saillies des plus joyeuses" selon Quérard ou Bécombes selon Gay. "C'est la plus sale et la plus spirituelle de toutes les pièces de ce genre. Elle est due à un Lyonnais fort peu connu, M. Bécombes, lequel est aussi auteur d'un petit poème fort rare : l'Art de mystifier dans les jardins (à Laetitia, 1784, in-8). Il est possible qu'il y ait eu quelque édition de Caquire antérieure aux deux que nous venons de citer, mais jusqu'ici on ne l'a pas signalée. [...] Cette pièce a été représentée, dit-on, sur des théâtres de société. L'auteur indique avec soin la mise en scène et les petits artifices à employer pour simuler certaines actions naturelles. La fameuse allocution d'Orosmane : Zaïre, vous pleurez ? est parodiée ainsi: Caquire vous foirez? avec cette indication: « ce qui s'exécute au moyen d'une fiole de chocolat qu'elle renverse.» L'auteur nomme cela un badinage de société. A la fin de la pièce, au lieu du mot : Fin, on lit : Fi des cinq actes ! Les personnages de la pièce se nomment : Cucumane, Soudan d'Etronie; Puputant, prince du sang royal de Foirance (de France); Caquire, Foirine les chevaliers foirans;Néflairant, Merdillon, etc. La scène se passe dans les privés du sérail. Les coulisses représentent des rayns garnis de haut en bas de vases nocturnes de porcelaine de la Chine. La toile de l'avant-scène est faite de derrières de chemises convenablement emmerdés; au milieu, un gros cul dans l'exercice de ses fonctions, avec cette légende : Stercus in ore tuo. On n'apprécierait pas le sel de la pièce, si l'on ne faisait attention qu'il s'agit au fond d'une querelle de religion. Néflairant, Puputant, et tous les chevaliers foirans (français) sont les paladins de la religion universelle et foirante, tandis que les Etroniens adorent le dieu Crotocusec, lequel ne tolère que le crottin. On comprend que Voltaire a dû écrire Zaïre en faveur des Foirants et que Caquire est une critique de bon goût de cette tragédie." Gay. (Gay I, 476 ; Quérard III, 933.)
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