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• Lot n° 57 École française de la première moitié du XIXe siècle. L’exécution de Charlotte Corday, le 17 juillet 1793. Aquarelle sur papier fort, contrecollée, monogrammée PB (?) dans l’angle inférieur gauche, titrée en bas et au dos. Encadrée. H. 17 x L. 23,3 cm (à vue). H. 27 x L. 32,5 cm (cadre). Historique Le dessin figure une foule coiffée de cocardes, amassée autour de l’échafaud sur lequel Charlotte Corday vient d’être décapitée puis giflée. Le valet bourreau tient encore sa tête dans la main. Au verso est inscrit l’anecdote macabre et édifiante, qui s’est produite juste après la décapitation et qui explique cet épisode peu connu de l’histoire : “Exécution de Marie-Anne-Charlotte Corday âgée de 24 ans, 11 mois & 20 jours. Le mercredi 17 juillet 1793, à 7 heures du soir. Le couteau tomba & le nommé Legros, valet du bourreau Samson, ramassa la tête, la montra au peuple & de sa main infâme, la souffleta sur une joue. Un murmure d’indignation s’éleva de la foule. La tête, pâle par la mort, devint tout à coup vermeille, comme si l’affront y eût rappelé un instant le sang & la vie […]. Suit le récit du châtiment dudit Legros”.