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  • Lot n° 10 Masque fétiche de la société Komo présentant un animal mythique aux formes hybrides, évoquant à la fois le cheval, l’antilope et le buffle. Les volumes imbriqués fusionnent avec puissance et élégance, dans une composition sculpturale d’une grande densité formelle. Bois à patine épaisse sacrificielle et croûteuse, cornes, crins, cordelette, matière épaisse, anciennes marques d’usage Bambara, Mali 49 x 30 cm environ Provenance : Collection Liliane et Michel Durand-Dessert Expositions : -La Monnaie de Paris, Fragments du vivant. Sculptures africaines dans la collection Durand-Dessert, du 10 au 24 septembre 2008. -Chaos n°2, Paris, 2003, p. 94 -L’art au futur antérieur, Musée de Grenoble, n° 24 Publications : -sculptures africaines dans la collection Durand Dessert. Fragments du Vivant, Jean Louis Paudrat, éditions 5 continents, Milan, 2008, p. 153 et 154 -Ceci n'est pas une coiffe, Paris, 2006, n°25, p.302 Ce masque fétiche appartenait à la société initiatique du Komo, l’une des plus secrètes et puissantes du monde bambara. Destiné à protéger le village et ses membres, il était activé par des offrandes rituelles impliquant des sacrifices d’animaux. Le sang de ces animaux était projeté sur l’objet, enrichissant au fil des rites sa patine dense et croûteuse. Dans la conception bambara, le sacrifice revêtait une dimension profondément bénéfique : l’animal offert était ensuite partagé et consommé par la communauté, renforçant la cohésion du groupe et attirant les bénédictions sur le donateur. Ce rituel visait à assurer la protection, la fertilité, ou encore la prospérité. Le masque, support de ces puissances invisibles, devenait ainsi un intermédiaire sacré entre les hommes et le monde des forces invisibles.
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