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• Lot n° 16 Louis Marie Baptiste baron ATTHALIN (1784-1856), d’après Horace VERNET (1789-1863). S.A.S. Monseigneur le Duc d'Orléans passant en revue le 1er régiment de hussards, entouré de ses aides de camp Atthalin et Sainte-Aldegonde (1820). Huile sur toile (rentoilée). Signée et datée en bas à droite “L. Atthalin 1820 / D’après H. Vernet”. Dans son large cadre en bois doré à palmettes d’origine. Au centre de la composition, Louis-Philippe d’Orléans, duc d'Orléans, futur roi Louis-Philippe Ier, qui porte l'uniforme de colonel général des hussards, passe en revue le 1er régiment de hussards que l’on aperçoit à l’arrière-plan. On distingue ses deux aides de camp, le Baron Atthalin, à sa droite, de face légèrement en arrière-plan, et plus à gauche le colonel Charles Camille Joseph Balthazar de Sainte-Aldegonde (1787-1853) ; de dos se tient probablement le colonel Bon-Marie comte de Moncey (1792-1817). Notre composition est le seul témoignage restant, complet et fidèle du tableau original d’Horace Vernet de 1817, détruit lors de l’incendie du Palais Royal en 1848. H. 90 x L. 116 cm. Cadre : H. 126 x L. 155 cm. Provenance Descendance de l’artiste. Oeuvres en rapport - Horace Vernet, S.A.S. Monseigneur le Duc d'Orléans passant en revue le 1er régiment de hussards, huile sur toile, original de 1817 commandé par Louis-Philippe, conservé dans ses collections au Palais Royal puis détruit lors de la révolution de février 1848. - Horace Vernet, Louis-Philippe d'Orléans en uniforme de colonel du 1er régiment de hussard, huile sur toile, 1817, 48,5 x 38,5 cm, conservé au château de Versailles, inv. MV5217 (publié dans “Louis-Philippe et Versailles”, catalogue de l'exposition du même nom au château de Versailles (n° 17), 6 oct. 2018 au 3 fév. 2019, p. 79). - Horace Vernet, Portrait équestre de Louis-Philippe (1747-1793), alors Duc d'Orléans, en uniforme de Colonel-Général des hussards, huile sur toile, 43,5 x 33,5 cm, 1817-1824, donné à Antoine Alexandre Marie François comte de Canouville de Raffetot en 1824 (collection privée, acheté chez Christie’s Paris, 29 septembre 2015, lot 223, adjugé 35 000€). - Estampe d'après Horace Vernet, S.A.S. Mgr le Duc d'Orléans passant en revue le 1er régiment de hussards, gravure de Jean-Pierre-Marie Jazet imprimée par Hippolyte Jouy, 1817-1824 (une version est conservée au château de Randan). - Lithographie d’après Horace Vernet, Le Duc d'Orléans passant la revue du 1er Régiment de Hussards, Série “Galerie du Palais Royal”, par Charles Motte d’après un dessin de M. Lavigne, 1825-1829 (une version est conservée au British Museum). - Portrait du baron Louis-Marie-Jean-Baptiste Atthalin, lieutenant général, copie partielle d’après l’original d’Horace Vernet de 1817, conservé à la Bibliothèque municipale de Besançon (n° de côte : Yc. Portrait. Athalin). Historique Issu de l’École Polytechnique, Louis Marie Jean Baptiste Atthalin (1784-1856) fit ses débuts militaires dans le cadre des campagnes napoléoniennes, et s'illustra tout particulièrement lors de la bataille d'Eylau, en 1807. Remarqué par l'Empereur, ce dernier le nomma successivement officier d'ordonnance, chef de bataillon puis colonel de la Grande Armée. Il est fait baron de l’Empire en 1813. Après la chute de Napoléon, il se rapprocha du duc d’Orléans qui le nomma son aide de camp. En 1830, Louis-Philippe, devenu roi des Français, le fit maréchal de camp. Général de division en 1832, il est fait lieutenant général en 1840. Parallèlement à son engagement militaire, Atthalin fut élu député du 4e Collège électoral du Bas-Rhin, puis fut nommé Pair de France en 1836. Soutien de la monarchie des Orléans, leur chute marqua la fin de son engagement politique. Employé au cabinet topographique de l’empereur Napoléon Ier, il avait appris à graver des cartes militaires, entraînant le développement d’un goût artistique. Désireux de le développer, il entra dans l’atelier d'Horace Vernet (1789-1863) à partir de 1817. Spécialisé majoritairement dans la peinture d’histoire, copiant souvent son maître Vernet, il s’initia également à la lithographie et fournit des modèles pour des ouvrages, tels “Les voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France”, ou “Antiquités d’Alsace” de Golbéry et Schweighaeuser. Il organisa en 1829 une exposition de son œuvre à Paris, et y reçut une médaille d’or.